AIR FRANCE : 90 ANS D’HISTOIRE,78 ANS DE CONNEXION AVEC LE GABON
L’histoire d’Air France est indissociable de celle de l’aviation civile et de ses progrès tant techniques qu’opérationnels. Depuis les premiers vols des années 1910 jusqu’aux Airbus ou Boeing de dernière génération dans lesquels nous volons aujourd’hui, en passant par l’exceptionnelle et unique aventure du Concorde, d’immenses prouesses technologiques ont été réalisées par des femmes et des hommes passionnés. En 1934, Antoine de Saint-Exupéry travaillait au service de presse d’Air France, c’est dire si de grands noms se sont impliqués dans l’histoire de cette compagnie. Air France représente, entre autres, près de 40 000 salariés dans le monde et 255 avions pour relier près de 200 destinations dans 90 pays. La réputation de la France est l’un des enjeux de cette compagnie nationale. Elle est l’ambassadrice de l’élégance, de la gastronomie, du confort et de la sécurité. Ces atouts sont mis en exergue dans les salons des aéroports, notamment au sein du hub de Paris-Charles de Gaulle. Au Gabon, les avions à la dérive bleu, blanc, rouge volent depuis 78 ans ! Voyager sur Air France a toujours été synonyme de prestige et la compagnie se positionne dans le top 10 des classements fondés sur des critères sans concessions. Nous sommes allés à la rencontre de Monsieur Éric Louveau, directeur général d’Air France-KLM pour la région Afrique centrale qui regroupe huit pays : Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, République du Congo, Tchad, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe.
Votre compagnie est très attachée aux traditions et s’appuie depuis 90 ans sur des valeurs qui caractérisent la France, notamment l’élégance et la gastronomie. Comment l’exprimez-vous au cœur de votre activité qui compte de multiples postes de services ?
Permettez-nous de compléter l’historique. Air France est née le 7 octobre 1933 du regroupement d’Air Orient, d’Air Union, de la Société générale de transports aériens, de la Compagnie internationale de navigation aérienne et de l’Aéropostale. Dès sa création, la Compagnie a investi de manière continue dans de nouveaux appareils afin de proposer une flotte moderne, composée d’avions mythiques et dotée des meilleurs standards de voyage de son époque. Citons le Boeing 747 à partir de 1970. Cet appareil marque le début du transport aérien pour tous. Au total, Air France disposera de 74 exemplaires, toutes versions confondues. Il quittera sa flotte en 2016, après 47 années d’exploitation. Un record !
En 1976, Air France défraie la chronique avec la mise en service du Concorde, d’une capacité de 100 passagers, vers Rio, Caracas puis Washington. Le 22 novembre 1977, c’est l’inauguration de la ligne Paris – New York en 3 h 39 en supersonique. L’aventure supersonique durera 27 ans.
L’ÉLÉGANCE
Impossible d’évoquer l’histoire de la compagnie aérienne française sans penser à la mode et la haute couture. Pourtant, à la création, aucun uniforme n’était prévu pour les équipages. Les pilotes adoptaient une tenue sobre. Les premiers « stewards» – terme employé dès 1938 – étaient issus de l’hôtellerie de luxe, des paquebots transatlantiques et des compagnies ferroviaires. En 1951, la compagnie est en plein essor. Elle choisit la maison Georgette de Trèze pour moderniser et féminiser l’allure des hôtesses, les premières ayant été recrutées dès 1945. Puis viendront les uniformes créés par Georgette Renal, Christian Dior, Balenciaga, Courrèges, Jean Patou…
Élaboré pendant trois ans dans un format de co-construction avec les personnels, le nouvel uniforme de la compagnie est dévoilé en 2005 par Christian Lacroix. Il emporte immédiatement l’adhésion de tous et s’adapte aux nouveaux standards en termes de sécurité à bord et de services. Nos hôtesses portent des uniformes travaillés, stylés, pour toujours véhiculer l’élégance nationale reconnue à l’international.
La gastronomie
Ambassadrice de la gastronomie et du savoir-faire français à travers le monde, la Compagnie s’attache depuis toujours à proposer à chaque moment du voyage une offre culinaire riche et variée à tous ses clients. Ainsi, nous servons 55 millions de repas par an et nos services collaborent avec de nombreux chefs qui subliment la gastronomie française à bord de 3 cabines identifiées : la Première, Business et Premium Economy.
En 1946, Paris reliait Libreville pour la première fois. Avez-vous quelques anecdotes et archives qui illustrent ce que nous appelions en ce temps « une épopée » ?
Difficile de résumer en quelques lignes presque 80 ans d’histoire d’UTA et ensuite d’Air France au Gabon…
En août 1946, date à laquelle Air France dessert officiellement le Gabon, la Compagnie reprend une ligne Dakar–Baloma–Conakry–Robertsfield–Abidjan–Accra – Lomé – Cotonou –Lagos –Douala–Libreville–Port-Gentil –Pointe-Noire–Brazzaville en Junkers JU 52, remplacés en 1948 par des DC-3.
C’est à l’époque un véritable périple, à bord d’avions évidemment moins confortables qu’aujourd’hui. En 1952, deux agences Air France sont ouvertes au Gabon, l’une à Libreville en avril, l’autre à Port-Gentil.
La même année ouvre l’escale de Libreville sur la ligne Paris–Alger–Kano–Douala–Libreville–Pointe-Noire–Brazzaville, assurée en Constellation. Le 22 octobre 1958, Air France inaugure un vol sans escale Paris–Port-Gentil qui continue sur Libreville et Brazzaville.
Le 1er décembre 1976, le Gabon se retire d’Air Afrique et décide de recourir à Air France pour assurer l’assistance technique et la gestion de la nouvelle Compagnie nationale gabonaise Air Gabon. À compter du 3 juin 1977, Air France, en coopération avec Air Gabon, ouvre une desserte Paris– Libreville avec escale à Nice, Genève et Rome, à raison de quatre vols hebdomadaires en Boeing 747 « combi ».
Dès 1993, la liaison Paris–Libreville est desservie à raison de trois vols hebdomadaires, puis 4 à partir de novembre 1996. Depuis avril 2013, Air France relie tous les jours Libreville au reste du monde via le hub de Paris-Charles de Gaulle.
Aujourd’hui, le succès d’Air France ne se dément pas, mais les compagnies aériennes se multiplient sur le sol gabonais. Même si elles n’offrent pas de liaison directe vers Paris, elles remportent des parts de marché qui vous échappent. Quels arguments utilisez-vous sur le plan commercial et marketing ? Comment gérez-vous cette concurrence, qu’elle soit tarifaire ou pratique ?
Le secteur de l’aérien est un monde plus que jamais concurrentiel. Les clients ont le choix entre plusieurs compagnies pour se rendre en France, en Europe, aux États-Unis ou ailleurs. Le prix, la réputation, la qualité de service, la qualité du programme (vols quasi quotidiens et sans escale dans le cas d’Air France entre Libreville et Paris) et les horaires sont évidemment des éléments déterminants dans le choix des clients.
Le temps de vol jusqu’à la destination finale, le produit et le confort à bord, les options de divertissement, le programme de fidélisation (Flying Blue, le programme de fidélisation d’Air France et de KLM compte près de 20 millions de membres dans le monde), le service au sol et à bord, l’attention portée par le personnel, la qualité et l’attractivité de notre hub Charles de Gaulle, la prise en charge en cas d’irrégularité, sont autant de critères importants pour définir un choix stratégique.
Nous sommes une compagnie qualifiée major premium. Pour nous différencier, fidéliser et gagner de nouveaux clients, notre ambition et notre défi quotidien sont d’offrir le meilleur service sur l’ensemble de ces critères pour que chaque vol soit une expérience de voyage mémorable.
En exploitant nos nombreux atouts et en communiquant régulièrement et en toute transparence sur nos produits et services, nos nouveautés, nos offres tarifaires structurelles et promotionnelles, nous avons réussi en 2023 à gagner plusieurs points de part de marché par rapport à 2019, dernière année avant la crise covid.
Nous allons continuer d’investir et d’innover en 2024 pour développer le trafic de et vers Libreville, et d’augmenter la connectivité régionale grâce à un nouvel accord de coopération commerciale entre Air France et Afrijet dont la mise en place est prévue fin mars 2024.
Ce nouvel accord nous permettra d’offrir aux clients gabonais, régionaux et internationaux, un produit exclusif sans couture combinant les parcours d’Air France et d’Afrijet, positionnant ainsi l’aéroport de Libreville comme une plateforme de correspondance en Afrique centrale. La commercialisation assurée par Air France au niveau mondial donnera par ailleurs une forte visibilité internationale à la destination Gabon et au réseau régional d’Afrijet.
Les bénéfices pour les clients sont nombreux et concrets : un seul billet Air France avec un prix de bout en bout combinant l’ensemble du parcours Air France-Afrijet ; un enregistrement des passagers et des bagages de bout en bout sur l’ensemble du parcours Air France-Afrijet pour les passagers en correspondance immédiate ; un circuit transit passager simple et rapide pour les connexions immédiates en particulier de et vers Port-Gentil (avions Air France et Afrijet arrivant et partant du même terminal à Libreville, circuit passager en transit au sein du même terminal) ; prise en charge des clients par Air France ou Afrijet en cas de correspondance manquée à Libreville consécutivement à un retard d’avion Air France ou Afrijet ; la possibilité de réserver son billet sur l’ensemble du parcours Air France-Afrijet jusqu’à un an avant le départ permettra par ailleurs de bénéficier des meilleurs tarifs.
Quelles sont les conséquences de l’interdiction du survol de l’espace aérien nigérien ? Quelle est votre visibilité à ce sujet ?
Cette interdiction a pour conséquence directe d’allonger les temps de vol en raison du contournement de cet espace aérien. Nous espérons qu’elle sera levée dans les meilleurs délais. Malgré cette contrainte qui représente un coût non négligeable pour la Compagnie, nous n’avons pas augmenté nos tarifs.
L’année 2023 succédait à une année frappée par une pandémie qui a eu un impact particulièrement important sur le secteur de l’aviation. Quelles en ont été les répercussions ?
Pour l’industrie du transport aérien, la crise liée à la pandémie de covid-19 a été d’une ampleur sans précédent. Du jour au lendemain, plus de 95 % de l’activité de la compagnie a dû être suspendue. L’adaptation et la transformation de l’entreprise ont été indispensables pour sa survie : avec des recettes réduites à néant ou presque, les coûts fixes, eux, restaient identiques à ceux de pleine activité.
Pour autant, Air France a continué à opérer et servir ses clients pendant toute cette période et, en particulier, n’a jamais arrêté de desservir la ligne Libreville–Paris CDG, tout d’abord avec des vols spéciaux autorisés par les autorités gabonaises au début de la crise (après l’arrêt des vols réguliers le 20 mars 2020), puis dès que cela a été possible, avec des vols réguliers selon le nombre de fréquences autorisées par les autorités gabonaises, à partir du 6 juillet 2020. Air France a tiré pleinement les enseignements de cette crise pour se transformer en profondeur et devenir plus agile. La compagnie a ainsi pu profiter pleinement de la reprise du trafic aérien dans le monde depuis l’été 2022 en étant capable d’augmenter ses capacités rapidement pour répondre à la forte demande.
Quel est le bilan 2023 d’Air France ?
2023 a été une année remarquable grâce à une demande de trafic soutenue au cours de la période estivale et à la transformation réalisée par l’entreprise. Il faudra néanmoins du temps pour effacer les effets de la crise covid. Dans le même temps, la compagnie a poursuivi ses investissements pour améliorer l’expérience de ses clients et réduire son empreinte environnementale. Le renouvellement de notre flotte se poursuit à un rythme inédit dans l’histoire de l’entreprise. D’ici 2030, les appareils de dernière génération – Airbus A350 et Airbus A220 – représenteront 70 % de la flotte d’Air France, contre 10 % actuellement. C’est le premier levier de réduction des émissions de CO2. Ces appareils de dernière génération sont équipés des dernières cabines, conformément à notre stratégie de montée en gamme. Cette dernière permet aujourd’hui à Air France de se hisser au plus haut niveau dans les classements internationaux.
Quel est le programme 2024, quels sont les défis à relever et les objectifs à atteindre, et quelle stratégie employez-vous pour y parvenir ?
En 2024, Air France poursuit la diversification de son réseau. Au cours de la saison été 2024 (avril à octobre 2024), la Compagnie proposera 7 liaisons supplémentaires – dont 3 nouveautés – au départ de son hub de Paris-Charles de Gaulle. Le réseau moyen-courrier s’enrichira de 3 nouvelles destinations : Vérone (Italie), Narvik, porte d’entrée des îles Lofoten (Norvège) et Kalamata (Grèce), ainsi que Tromsø (Norvège), jusqu’ici assurée uniquement en hiver. En long-courrier, Air France reprendra la desserte de Minneapolis (Minnesota, États-Unis) et la liaison entre Paris-Charles de Gaulle et Raleigh Durham (Caroline du Nord) inaugurée à l’hiver 2023 sera prolongée et renforcée.
Par ailleurs, la liaison entre Paris-Charles de Gaulle et Phoenix – 17e destination d’Air France aux États-Unis – sera inaugurée le 23 mai. Enfin, la liaison entre Paris-Charles de Gaulle et Abu Dhabi (Émirats arabes unis) inaugurée à l’hiver 2023 sera elle aussi prolongée sur l’été 2024 (un vol quotidien sera assuré en Airbus A350-900).
Au départ de Libreville, Air France a prévu d’opérer un vol quotidien vers Paris-Charles de Gaulle, assuré en Airbus A330-200, et espère retrouver un niveau de trafic et de chiffre d’affaires précovid.
Les défis ne manqueront pas, avec notamment un événement clé cet été : les Jeux olympiques et paralympiques, dont Air France est partenaire. Nous mettrons tout en œuvre pour accueillir le monde dans les meilleures conditions.
Le secteur de l’aviation est qualifié de pourvoyeur négatif pour la planète. Cependant, le développement durable est une de vos préoccupations constantes. Vos investissements et vos messages sont multiples. Indiquez-nous, à l’échelle internationale, quelles sont vos actions et pour quels résultats ?
C’est une certitude : le transport aérien doit accélérer sa transition environnementale. Air France en est pleinement consciente et met tout en œuvre pour réduire son empreinte environnementale en activant tous les leviers à sa disposition : le renouvellement de la flotte avec des avions de nouvelle génération – Airbus A220, Airbus A350 – plus économes en carburant, émettant jusqu’à 25 % de CO2 en moins, et dont l’empreinte sonore est réduite de 33 % en moyenne ; le recours accru aux carburants d’aviation durables (CAD), permettant 80 % de réduction d’émissions de CO2 en moyenne sur le cycle de vie du carburant et n’entrant pas en compétition avec la chaîne alimentaire. Depuis 2022 et conformément au mandat d’incorporation français, Air France incorpore l’équivalent de 1 % de carburant d’aviation durable sur ses vols au départ de France. D’ici 2030, la compagnie vise au moins 10 % d’incorporation sur l’ensemble de ses vols, et 63 % en 2050. En 2023 et pour la deuxième année consécutive, le groupe Air France-KLM a été le plus grand utilisateur mondial de carburant d’aviation durable, en utilisant 17 % de la production mondiale totale, alors qu’il ne représente que 3 % de la consommation mondiale de kérosène ; la pratique de l’écopilotage : roulage sur un moteur au sol quand cela est possible, trajectoires de vol optimisées grâce à l’intelligence artificielle, descente en continu en collaboration avec le contrôle aérien, etc. Ces initiatives, rendues possibles par l’action des équipages d’Air France formés à ces pratiques, permettent une réduction moyenne de 2 à 3 % d’émissions de CO2 ; la mise en place d’une restauration plus responsable pour en diminuer l’empreinte carbone. À bord et dans ses salons, Air France privilégie quand cela est possible les produits locaux et de saison. La compagnie propose progressivement la présélection des plats avant le vol en cabine Business sur long-courrier, luttant ainsi activement contre le gaspillage alimentaire ; le développement de l’intermodalité, afin de proposer des alternatives de transport à faible empreinte carbone pour les trajets de courte distance, notamment dans le cadre du renforcement du partenariat entre Air France et la SNCF.
Grâce à l’ensemble de ces mesures, Air France vise une réduction de 30 % de ses émissions de CO2 par passager/kilomètre d’ici 2030, comparé à 2019. En 2019, Air France avait déjà réduit de 6 % ses émissions totales de CO2 par rapport à 2005. Enclencher la baisse de nos émissions était nécessaire, mais ce rythme n’est pas suffisant et nous devons l’accélérer. La décarbonation de l’aviation sera difficile et prendra du temps. Elle nécessite une étroite coordination entre l’ensemble des acteurs : avionneurs, motoristes, fournisseurs de carburants, aéroports, contrôle aérien, pouvoirs publics, instituts de recherche et monde académique. En même temps que la Compagnie se transforme, le rapport au voyage et les comportements de ses clients évoluent. Qu’ils aspirent à plus de frugalité en partant moins souvent, en restant plus longtemps sur place ou en combinant voyages d’affaires et loisirs, Air France s’engage à les accompagner en leur donnant les moyens d’agir à leur niveau, en investissant notamment dans son programme de carburant d’aviation durable au-delà des obligations réglementaires.
Quelles sont les missions menées par la Fondation Air France en Afrique centrale ? La Fondation d’entreprise Air France a célébré en octobre 2022 ses 30 ans de soutien à l’enfance en difficulté.
Elle agit pour l’éducation, l’inclusion, l’insertion sociale et professionnelle ainsi que pour l’épanouissement culturel, sportif et artistique des publics jeunes et défavorisés, malades ou handicapés. Elle soutient également des initiatives visant l’approfondissement de la prise de conscience environnementale et l’engagement pour le climat.
De nombreuses initiatives et associations des pays de la région Afrique centrale ont bénéficié au cours des dernières années du soutien et de l’engagement de la Fondation Air France. Pour mener à bien ses missions, la Fondation peut compter sur les salariés d’Air France, avec un vaste réseau de plus de 4 800 bénévoles « amis de la Fondation » qui se mobilisent pour l’aider et participer aux actions qu’elle mène et qu’elle soutient.
Chaque année, un appel à projets est lancé au niveau mondial, permettant ensuite de sélectionner et aider les projets les plus pertinents. Nous invitons les associations gabonaises à postuler et espérons vivement qu’elles seront retenues dans le cadre de la campagne 2024.
Résultats annuels 2023
Demande soutenue se traduisant par une progression de la marge opérationnelle à 5,7 %, fonds propres du Groupe restaurés.
Capacité du Groupe à 93 % du niveau de 2019 et coefficient de remplissage à 87 % ;
Chiffre d’affaires total du Groupe à 30,0 mds d’euros, en hausse de 14 % par rapport à l’année précédente ;
Résultat d’exploitation à 1,7 md d’euros, avec une marge opérationnelle à 5,7 %, en hausse de +1,2 pt par rapport à l’année précédente ;
Résultat net à 0,9 md d’euros, permettant un retour à des fonds propres positifs à 0,5 md d’euros pour la première fois depuis 2019 ;
Dette nette réduite de 1,3 md d’euros par rapport à la fin d’année 2022 se traduisant par un ratio de dette nette/EBITDA à 1,2x. Liquidités à 10,5 mds d’euros ;
2 notations de crédit inaugurales soulignant la poursuite de la transformation du Groupe et une structure financière améliorée.
Le directeur général du Groupe, M. Benjamin Smith, a déclaré :
« En 2023, nous avons tenu nos engagements en réalisant de solides performances opérationnelles et financières, tout en maintenant notre position de groupe aérien de référence en matière de développement durable. Parmi nos principales réalisations, nous sommes satisfaits d’avoir pu renforcer davantage notre bilan et d’avoir restauré les fonds propres du Groupe. Nous avons également passé une commande historique de cinquante Airbus A350, assortie de droits d’acquisition pour quarante appareils supplémentaires, accélérant ainsi le renouvellement de notre flotte. Ces avions de dernière génération permettent une réduction de la consommation de carburant, des émissions de CO2 et de l’empreinte sonore. Ils offrent également une expérience plus agréable à nos clients. Nous avons par ailleurs confirmé notre position de premier utilisateur mondial de carburant d’aviation durable, démontrant ainsi notre détermination à tirer le plein parti de ce levier décarbonation pour atteindre nos objectifs en matière de développement durable. Je tiens à remercier tous les employés d’Air France-KLM qui ont travaillé sans relâche pour rendre ces réalisations possibles. En 2024, l’une de nos priorités sera de continuer à renforcer notre performance, en poursuivant la mise en œuvre de notre stratégie. Cette année sera doublement spéciale pour nous, avec d’une part le 20e anniversaire d’Air France-KLM, et d’autre part la tenue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en France, dont Air France est fière d’être le sponsor officiel. Nous sommes impatients d’accueillir le monde – athlètes, délégués, supporters et autres – en France et à bord de nos avions pour célébrer cet évènement planétaire. »