DE LA COP  30 A BELEM EN PASSANT PAR PARIS ET ABIDJAN…

L’actualité économique récente est à la fois riche et interconnectée et nécessite une synthèse. La COP30 de Belém l’a clairement démontré : le temps des grandes déclarations touche à sa fin, l’action doit maintenant prendre forme. Les engagements financiers atteignant jusqu’à 1,3 trillion de dollars par an pour les pays en développement, ouvrent une opportunité inédite. Pour le Gabon, qui ressent chaque jour les effets du changement climatique sur ses villes et ses forêts, cette dynamique mondiale n’est pas abstraite. La loi de finances 2026 et l’initiative Gabon Infini illustrent une volonté de transformation économique, décidée et mise en œuvre ici même. 

À l’occasion du forum Gabon-France, la FEG et le Medef ont confirmé cette vision d’un Gabon où l’on construit des usines et privilégie des partenariats équilibrés. Cette dynamique se renforce également à l’échelle régionale. Lors du premier Forum économique Gabon-Côte d’Ivoire, ces deux pays ont exprimé leur intention de bâtir ensemble des chaînes de valeur solides dans des domaines variés tels que l’agro-industrie et les infrastructures.

Justement ! En termes d’infrastructures, le Transgabonais est appelé à devenir le laboratoire africain de la stratégie européenne grâce aux financements de l’AFD et du programme européen Global Gateway. 

Toujours dans ce même domaine, les dirigeants de Canal+ et CanalBox rappellent à leur manière l’importance du numérique dans cette trajectoire. Le développement de contenus, de la connectivité et des infrastructures télécoms ne se résume pas seulement à un confort moderne : il constitue un levier de productivité, de compétitivité et d’ouverture économique.

Le rendez-vous avec les Échos de la Cemac brosse le tableau d’une zone en plein essor grâce à la diversification et à l’industrialisation qui gagnent du terrain. Lisez par exemple en page 7 l’importance du fer et de l’acier appelés à devenir des moteurs des PIB de la sous-région.

C’est le moment pour tous les acteurs, publics et privés, de se mobiliser et de saisir les opportunités offertes par cette transition. La transition, qu’elle soit climatique, agricole, industrielle ou numérique, n’a de sens que lorsqu’elle se traduit par des projets concrets, des investissements durables et une capacité à créer de la valeur sur le territoire. L’essentiel est désormais d’être à la hauteur de cette nouvelle phase qui s’ouvre et de s’y impliquer avec détermination.

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