3e ANNIVERSAIRE DU JOURNAL LES ÉCHOS DE L’ÉCO

À l’occasion de cette fête, partenaires, annonceurs, ambassadeurs, confrères ont échangé autour d’un verre de l’amitié. Toutes les conditions étaient réunies pour exprimer la satisfaction de notre l’équipe au regard de l’évolution des Echos de l’Eco et présenter aux personnes présentes les perspectives du journal en pleine croissance. Chères lectrices et chers lecteurs, nous partageons aussi avec vous l’énoncé du discours de circonstance que j’ai eu l’honneur de prononcer. 

« Permettez-moi un petit historique. En février 2021, je ne me suis pas appesantie sur les aléas de nos vies bousculées par cette maudite pandémie. Au contraire, je les ai défiés et j’ai proposé à beaucoup d’entre vous, acteurs de la société civile et publique du Gabon, d’accepter de participer à ce défi qui consistait à créer un support mensuel format papier, distribué gratuitement, dont la ligne éditoriale serait neutre, apolitique, et refuserait les polémiques. Vous nous avez témoigné votre confiance et le journal Les Échos de l’Éco, notre bébé, est né.

Les efforts consentis pour le créer et l’élever sont récompensés. Nous n’avons pas écouté les messages qui nous conseillaient d’épouser exclusivement le numérique. Nous avons joué sur les deux tableaux parce que l’un n’empêche pas l’autre. En voici la preuve. En février 2021, le 1er numéro était composé de 16 pages et imprimé à 5 000 exemplaires.

Aujourd’hui, il est composé de 20 ou 24 pages, imprimé chez Multipress et distribué chaque mois à 12 000 exemplaires par nos propres services.

La stratégie était donc la bonne et nous n’avons rien changé. Mais il n’est pas question de nous endormir sur nos lauriers : nous mettons tout en œuvre pour faire évoluer Les Échos de l’Éco. Aujourd’hui, nous l’accompagnons à l’entrée de la grande école du numérique.

En effet, nous venons de revisiter et de mettre en ligne un tout nouveau site internet, plus dynamique, sur lequel vous pouvez retrouver l’intégralité de nos éditions. Vous pourrez nous confier vos annonces, vos communiqués, vos actualités et vos vidéos.

Nous travaillons également à la production de podcasts et une chaîne YouTube est en gestation.

Nous avons investi dans une imprimerie numérique pour l’impression de vos plaquettes, rapports, flyers, et autres cartes de visite.

Enfin, vous découvrirez bientôt un nouveau support. Celui-ci sera diffusé exclusivement par voie numérique. Nous l’avons baptisé Les Échos de la Cemac.

Cependant, nous ne perdons pas de vue l’essentiel. Dans nos colonnes, j’apprécie de lever le voile sur quelques profils et, malgré la préférence de certaines et certains d’entre vous pour la discrétion, ensemble nous mettons en lumière des aspects parfois insoupçonnés des origines d’une réussite professionnelle. C’est en cela que le journalisme est un métier passion. Par exemple : publier un parcours de vie permet de proposer des sources d’inspiration pour nos jeunes lecteurs qui ne demandent qu’à emprunter des chemins similaires. L’intelligence artificielle peut-elle se substituer à ce travail de recherche, d’investigation, de mise en confiance ?

Je vais poser la question à ChatGPT… La réponse m’étonnera certainement, mais ne sera jamais à la hauteur de ce que vous valez réellement. Forts de cette conviction, nous continuerons à écrire un français facile et poursuivrons notre mission qui consiste à fournir un travail de fond, d’analyse et d’étude… en cohérence avec l’actualité, votre actualité, dans le respect de l’éthique de la profession et des règles de notre charte.

Je saisis cette occasion pour remercier le Gabon de cultiver les conditions nécessaires au droit d’expression de notre corps de métier, qui sont largement au-dessus de la norme. Mon expérience d’une trentaine d’années vécues en terre africaine à exercer ma passion m’autorise à en apprécier l’importance.

Si je me permets de m’exprimer à la première personne, ce n’est pas par vanité, mais parce que je suis la seule à interviewer, écrire, rédiger. Ainsi je maîtrise et prends la responsabilité de tout ce qui est édité. Cependant, et depuis le début, une équipe de jeunes gens que j’appelle, selon les circonstances, mes enfants ou mes collaborateurs, tiennent aussi la barre.

Il me plaît, et je suis fière, de vous les présenter.

Je commence par une absente, Micha Rubi, relectrice-correctrice, toujours fidèle au poste, qui, depuis l’endroit dans le monde où elle se trouve, me renvoie mes copies avec des suggestions et des observations précieuses. Elle est en Mauritanie en ce moment, mais on ne l’oublie pas.

Jocelyne, mon assistante, le point focal qui coordonne l’ensemble des opérations, l’accueil, les tâches administratives, comptables, la mise à jour des fichiers des réceptionnaires et j’en passe.

Donald, super infographiste qui fait preuve d’imagination et de subtilité dans ses créations et dans sa façon de monter l’entièreté du journal. Il est aussi, entre autres, le créateur du nouveau site internet, de l’imprimerie.

Salane, ex-stagiaire, aujourd’hui community manager et journaliste en formation « sur le tas ». Je suis sûre que très bientôt, il signera ses premiers papiers.

Rolf, notre agent de distribution qui connaît tous les recoins de Libreville et grâce à qui vous trouvez Les Échos de l’Éco presque partout.

Ces 4 jeunes gens, dont l’âge moyen est de 33 ans, sont gabonais et tous autoentrepreneurs. C’est une conception du management que j’assume et que je défends. Ils sont les premiers à en comprendre les intérêts communs. Cela fait partie du modèle économique de notre structure.

Pour conclure : tout faire pour construire, composer un réseau cosmopolite, c’est bien, mais tout comme lorsqu’on élève un enfant, il faut l’entretenir. À cette fin, je vous propose de nous retrouver tous les deux mois pour un after work thématique. La pandémie de covid avait stoppé net cette initiative, mais nous pouvons à présent reprendre rendez-vous tous ensemble. Je vous tiendrai informés par WhatsApp.

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Alors, merci de nous accompagner.

Anne-Marie Jobin

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