L’ECONOMIE N’EST PAS UN CONTE !
Une nouvelle fois, le Gabon a vu la vie en rose en ce mois d’octobre. Les institutions et les sociétés privées se sont illustrées pour passer le message et lutter contre les cancers féminins. Les femmes se sont rassemblées, elles ont couru et ont rappelé à toutes leurs sœurs que seul le dépistage précoce permet de vaincre à 98 % ce fléau.
Avant de passer à « Novembre bleu », nous relatons dans cette édition des sujets qui ont particulièrement animé Libreville ces derniers temps, notamment la venue de 11 pays membres de la Ceeac et la présence d’acteurs majeurs du Cabef. L’intérêt relatif aux richesses inexploitées, notamment pour ce qui concerne le gaz, a suscité des débats, des réflexions qui imposent que nous revenions sur la concrétisation des actions qui seront actées, signées. Ces millions d’hectares qui composent notre écosystème forestier constituent une autre richesse du Gabon. Non seulement cet écosystème est bien préservé, mais il peut rapporter gros ! La Banque mondiale n’hésite pas à faire passer le message : les crédits carbone obtenus grâce à l’absorption de 140 millions de tonnes de CO2 pourraient soutenir l’économie du pays tout en préservant nos ressources naturelles.
En Russie, c’était aussi la grand-messe des Brics. Pas moins de trente nations ont exprimé leur intérêt pour ce groupement susceptible de bousculer l’économie mondiale. Mais tout n’est pas aussi simple…
Revenons aux acteurs dont la charge est de travailler à l’essor du Gabon. Commençons par Laurent Goutard, directeur général d’Owendo Container Terminal (OCT). Ce port par lequel transitent des milliers de tonnes de produits, tant à l’importation qu’à l’exportation, nécessite d’importants investissements, notamment dans du matériel moderne et performant, et dans des aménagements couteux. Par ailleurs, l’indice Mercer positionne Libreville comme une des villes les plus chères d’Afrique, elle est placée à la 24e place mondiale. Plusieurs facteurs sont considérés pour ce classement : logement, biens de consommation, dépendance du pays vis-à-vis des importations… toute une combinaison d’éléments qui n’est pas en notre faveur.
Pourtant, le leader de la grande distribution du pays marque sa préférence et adopte à grande échelle les circuits courts, en priorisant les produits gabonais. En termes de RSE, on observe chez Moov Africa Gabon une volonté de transmettre des compétences essentielles à ses collaborateurs dans le domaine des TIC. Pour finir, deux portraits de femmes gabonaises retiendront votre attention. Elles œuvrent dans deux secteurs différents, mais pas incompatibles : le transport aérien représenté par Alexia Oyima Ayenengoye, directrice générale de la compagnie Air France, et Cendryn Aloli, passionnée de cosmétiques de luxe et de la parfumerie qu’elle développe depuis Dubaï.
Voici les grandes lignes des échos de l’actualité. Merci d’être de plus en plus nombreux à nous lire, à nous soutenir et à nous encourager à continuer sur notre lancée ! Pour information, la dernière édition illustrée par le sujet du FGIS a propulsé l’ensemble de nos réseaux sociaux à un taux d’engagement de plus de 547 %. Un record !
Bonne lecture
Anne-Marie Jobin