MALGRÉ UN RECUL DE 17 %, LA FRANCE RESTE LE 1ER FOURNISSEUR DU GABON AU 4E TRIMESTRE 2024

Au 4e trimestre 2024, les importations du Gabon en provenance de France ont reculé de 16,9 % par rapport au trimestre précédent, selon les données du ministère de l’Économie. Cette contraction a conduit à une diminution de la part de marché française, qui est passée de 21,3 % à 16,1% des importations globales du pays durant cette période. Néanmoins, la France demeure le principal fournisseur du Gabon.

La Belgique se hisse au deuxième rang avec 14,5 % de parts de marché, suivie de la Chine (12,3 %), du Togo (6,1 %), de l’Inde (5,6 %), des États-Unis (5,4 %) et des Émirats arabes unis (4,7 %). Des pays émergents comme la Turquie (3,4 %) et le Brésil (2,9 %) renforcent progressivement leur présence, tandis que Hong Kong fait son entrée dans le top 10 des principaux fournisseurs, contribuant à une diversification croissante des sources d’approvisionnement du Gabon.

En dépit du recul des importations françaises, les importations globales du Gabon ont progressé de 9,7 % par rapport au 3e trimestre 2024. Cette hausse est portée par l’augmentation des livraisons en provenance d’Amérique (+29 %), d’Asie (+23,5 %), d’Europe (+10,3 %) et d’Océanie (+34 %).

L’Europe demeure le principal fournisseur de biens au Gabon, avec une part de marché de 43,1 %, soutenue notamment par les exportations en provenance de la Belgique, de la Turquie et des Pays-Bas. Certains pays enregistrent une forte progression, à l’image de la Belgique (+67,2 %), des États-Unis (+36,8 %) et du Brésil (+33,4 %).

Globalement, les importations en provenance des dix principaux partenaires commerciaux du Gabon ont augmenté de 11,7% sur la période, sous l’effet notamment de la hausse des commandes adressées à la Chine (+2,5 %), à la Belgique (+67,2 %), aux États-Unis (+36,8 %) et au Brésil (+33,4%).

Cette dynamique traduit une dépendance croissante du Gabon vis-à-vis de l’extérieur, malgré les efforts engagés par les autorités pour stimuler la production locale et réduire les importations, en particulier dans le secteur alimentaire 

Source : Le Nouveau Gabon

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