Cette 24e édition est l’occasion de réinterviewer Monsieur Hugues Mbadinga, aujourd’hui ministre, notamment du climat des affaires. En février 2020, il nous avait témoigné sa confiance et fait l’honneur de répondre à nos questions dans le n° 1 des Échos de l’Éco alors qu’il était ministre du Commerce et des PME. Nous le remercions pour sa fidélité. Cette fois, nos échanges ont été axés sur l’extérieur, sur les IDE et la transformation de l’économie du pays, propos très cohérents avec l’ensemble des autres sujets développés dans ce journal. En effet, la richesse de l’actualité nous met à l’épreuve à l’occasion de ce 2e anniversaire ! Couvrir l’ensemble des événements pour servir l’information et satisfaire notre lectorat, telle est notre ambition. Tout au long de l’année, nous reviendrons sur chaque thématique pour la développer, constater et analyser le devenir des promesses et des engagements pris.  

En attendant, le Gabon peut être fier d’avoir reçu le One Forest Summit, déjà rebaptisé « sommet de Libreville ». Ce fut une rencontre sans précédent au cours de laquelle les échanges se sont déroulés dans une atmosphère de confiance reflétant la volonté d’aboutir à des résultats concrets. J’ai tenté de réaliser un travail d’introspection lors de chaque intervention. La certitude qu’il faut considérer l’économie carbone n’est pas mise en doute. Mais comment trouver le moyen de l’estimer, de la monnayer à sa juste valeur ? Le troc n’est pas la bonne formule, il a été testé. Des pays comme le Gabon et les autres pays du bassin du Congo attendent, à juste titre, des financements à la hauteur des enjeux mondiaux. Vous lirez dans le cahier central quels sont les projets, à quelle échéance, pour quels impacts etc.  

Il n’est pas simple de hiérarchiser les sujets surtout lorsque la journée mondiale des droits de la femme en fait partie ! S’il arrive que des rubriques de cet ordre fassent l’objet de polémiques, ce n’est pas le cas au Gabon. Les femmes sont au 1er rang des postes à hautes responsabilités, de ministre à DG ou PDG, de conductrice d’engins à médecin, elles sont représentatives de ce qui devrait être la norme partout ailleurs. Dans le numéro du mois d’avril, nous irons à la rencontre de ces femmes gabonaises qui mènent leur vie et ne lâchent rien.