fbk lkn
Édito Actualité Économie Diplomatie Entreprenariat Tribune Dossier Interview
Édito L'INDUSTRIE À L'HONNEUR

Selon les informations de l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon (Anpi), en 2022, le pays a enregistré plus de 900 indices miniers dont les plus importants sont le manganèse (réserves d’environ 250 millions de tonnes), le fer (réserves de plus de 1 md de tonnes), l’or et les terres rares. Ce n’est donc pas un hasard si nous réservons un cahier spécial à l’industrialisation minière à travers l’interview de Madame Christel Bories, PDG du groupe Eramet. Elle s’est très aimablement prêtée à l’exercice en répondant à toutes nos questions malgré la sensibilité de certains des sujets abordés. Elle est sur tous les terrains, d’où la précision de ses analyses.

En parallèle, Madame Anne Nkene, administrateur général de l’autorité administrative de la zone de Nkok, s’est livrée elle aussi en nous dévoilant non pas des secrets, mais les méthodes appliquées révélatrices de l’un des succès de la zone de Nkok. Revenons quelques années en arrière et n’oublions pas le doute alors exprimé par certains. Cette zone d’investissement spécial fait des émules au point de susciter des envies de "plagiat" dans la sous-région. Le Gabon peut en être fier ! Poursuivre dans cette dynamique ne peut que rendre le cadre des affaires plus attractif et favoriser la diversification de l’économie.

Dans ce numéro, d’autres sujets d’actualité susciteront votre intérêt, nous l’espérons, et vous serez peut-être surpris d’y découvrir une rubrique nommée : Échos panafricains. Au cours de mes lectures, un sujet relatif à la démographie du continent m’a passionnée : constat, causes, conséquences... Or, les Nations unies et l’Union africaine reconnaissent que l’année 2022 peut être considérée comme un tournant décisif. La valeur stratégique croissante de l’Afrique pour les grandes puissances mondiales a été renforcée par les tensions internationales et la volatilité économique provoquées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et par les retombées de la pandémie de covid-19. Les États africains figurent depuis longtemps en bonne place dans les calculs de politique étrangère des grandes puissances et, ces derniers temps, dans ceux des moyennes puissances. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de l’extraction des ressources naturelles, de la sécurité énergétique et de la recherche de nouveaux débouchés pour le commerce et l’investissement. L’Afrique se positionne donc naturellement comme une force réformatrice, luttant pour un système mondial équitable. Mais à ce jour, de nombreux leviers sont à soulever et bon nombre d’entre eux dépendent de la démographie et du changement climatique.

L’édition des Échos de l’Éco du mois de mars sera riche, composée d’une actualité développée sur 24 pages, dont une interview révélatrice des résultats de ce qui ne correspondait il y a peu qu’à des perspectives ! En attendant, je vous souhaite une bonne lecture. N’oubliez pas que nous sommes prêts à ouvrir une rubrique baptisée Le courrier des lecteurs. Nous attendons vos messages…

le 5 février 2023

Anne-Marie Jobin

Industrie, Mines, Eramet


Plus d’articles dans Édito IA : intelligence artificielle ou inquiétude académique ?

Édito par Anne-Marie Jobin

6 novembre 2023


Analyse partielle des situations économiques

Édito par Anne-Marie Jobin

5 octobre 2023


Changement de sonnerie pour cette rentrée !

Édito par Anne-Marie Jobin

10 septembre 2023

© 2023. Les Échos de l'Éco. Tous droits réservés
Mentions légales