Après la rédaction des sujets qui composent cette 20e édition des Échos de l’Éco, ce titre, « Le monde change », s’est imposé comme une évidence. Le propre d’un journal est d’informer ses lecteurs de l’actualité en gardant les réserves imposées par l’éthique du métier. Certains sujets n’entrent pas dans le cadre de la ligne éditoriale que nous nous sommes fixée. C’est la raison pour laquelle, dans les colonnes de votre mensuel, vous ne lirez pas l’expression de mon désarroi face au calvaire que vivent ces femmes iraniennes auxquelles je tiens, en tant que femme, à rendre hommage. Leur engagement pour le changement de leur monde et pour l’avenir de leurs enfants est le témoin que tout est possible.
Difficile d’enchaîner après cela. Pourtant, le changement s’observe dans tous les domaines. Concernant le climat, nous ne pouvons plus nous contenter d’observer les dégâts de son dérèglement, nous devons changer et adopter un mode de vie et de consommation plus sain, moins énergivore, tout simplement moins polluant. La Zlecaf répond en partie à cette évidence en réduisant les distances des transports de marchandises, en favorisant l’industrialisation continentale et l’échange des produits qui sont l’ADN de l’Afrique. Ce changement est un progrès considérable. Parallèlement, les investisseurs directs étrangers acquièrent et créent des fusions transfrontalières grâce à la puissance de la numérisation. Cela aussi est novateur. Vous lirez également que Canal+ tend à orienter ses projets en produisant des séries 100 % africaines. Le succès rencontré ne se dément pas : la télévision change aussi.
En 1789, Antoine Lavoisier écrivait que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Moralité, quels que soient la matière ou le produit concerné, il n’y a que des changements, des modifications, des mues, des métamorphoses, des évolutions, qui créent l’innovation. Rien ne s’oppose au progrès matériel, il suffit de respecter les codes du bon sens. Il devrait en être de même pour l’humain, en toutes circonstances.Mesdames, nobles femmes iraniennes, vous êtes nos sœurs. Permettez-moi, pour humblement vous accompagner, d’employer l’expression coutumière utilisée au Gabon : « Courage Mesdames, nous sommes ensemble ».
Bonne lecture !
le 3 novembre 2022
Anne-Marie Jobin
Société, Industrie, Audiovisuel, Echanges
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