ANPI : MOTEUR DE L’INVESTISSEMENT AU GABON
Depuis novembre 2020, Ghislain Moandza Mboma est à la tête de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI-Gabon), un organisme public chargé de faciliter et de promouvoir les investissements dans le pays. Sous sa direction, on a pu assister à l’amélioration de l’attractivité du Gabon pour les investissements étrangers et à la promotion de l’entrepreneuriat local. Mais des défis restent encore à relever. La vision portée par le Plan national de développement pour la transition (PNDT) est de construire un programme de promotion des investissements sur la base d’un portefeuille de projets privés et de structurer les interventions des investisseurs. Cette vision s’appuie sur trois axes principaux : intensification du dialogue public-privé, accompagnement des investisseurs, dématérialisation et digitalisation au service de la diversification économique. Depuis sa date d’inauguration en janvier 2018, l’évolution de l’ANPI a dépassé ses propres prévisions et assume des prérogatives porteuses d’heureuses conséquences économiques. Ghislain Moandza Mboma, son directeur général, a accepté de répondre à nos questions.
EE : Depuis juin 2020, date du lancement du guichet numérique, combien d’entreprises avez-vous réussi à créer de manière digitalisée ?
Il convient de noter que l’ANPI a été inaugurée en janvier 2018. À cette époque, les archives étaient conservées sous format papier, rendant les recherches et l’analyse des statistiques particulièrement laborieuses. C’est avec l’implémentation de la digitalisation en juin 2020 que l’enregistrement des nouvelles entreprises a véritablement évolué. Il est important de rappeler que cette période coïncidait avec la crise de la pandémie de covid-19 qui imposait des mesures de distanciation. Cela a constitué une opportunité pour nous réorienter vers la numérisation des données afin de mieux soutenir les porteurs de projets.
Sur l’appui à l’entrepreneuriat, il est important de souligner qu’en 2024, nous avons soutenu 605 entrepreneurs, réalisé 40 études financées par des bailleurs de fonds et labellisé 118 opérateurs.
EE : Quand vous évoquez le fait de détenir des statistiques, cela signifie-t-il que vous avez un service intégré ? En effet, sauf erreur de ma part, l’administration gabonaise ne dispose pas de bureau de statistiques.
Effectivement, nous avons la capacité de générer des rapports statistiques détaillés alignés sur les quatre missions stratégiques de l’ANPI, renforçant ainsi notre engagement envers l’excellence et la transparence.
Toutefois, la gestion des statistiques à l’échelle nationale implique des enjeux plus vastes. Le ministère chargé de l’économie possède en son sein une Direction générale de la statistique chargée de ces questions.
EE : Dans de nombreux pays, lorsqu’un étranger souhaite créer sa société, il a pour obligation de s’associer avec des nationaux. Ce n’est pas le cas au Gabon. La question se pose-t-elle ?
À ce jour, les lois et réglementations en vigueur au Gabon ne requièrent pas cette obligation. Toutefois, nous conseillons vivement aux investisseurs étrangers de s’entourer d’actionnaires gabonais pour plusieurs raisons évidentes. Premièrement, la connaissance des procédures administratives et de l’environnement local constitue un atout précieux pour tout investisseur. Deuxièmement, le partage des risques et des revenus est un facteur à considérer également.
Nous réfléchissons actuellement à la possibilité d’intégrer la notion de tutorat dans notre cadre juridique afin de permettre à chaque investisseur souhaitant s’implanter, en particulier dans les secteurs stratégiques, de s’associer avec des opérateurs économiques locaux. La création de joint-ventures favoriserait le transfert de technologies et de compétences, contribuant ainsi à une collaboration plus fructueuse. Comme s’y est engagé le chef de l’État, le Gabon doit s’approprier sa souveraineté, y compris sur le pan économique.
Notre réflexion se concentre particulièrement sur les secteurs que nous considérons comme stratégiques ou de souveraineté. Par exemple, durant la période de covid, de nombreux pays, y compris le Gabon, ont fait face à des difficultés en raison d’un manque de production nationale. L’État le reconnaît et investit dans des productions vivrières qui seront gérées par des nationaux dans le but de créer l’autonomie alimentaire du Gabon. Cela n’entrave en rien l’ambition d’exporter les produits cultivés.
EE : M. Ghislain Moandza Mboma, quel est le bilan actuel de l’ANPI en termes d’attractivité susceptible de séduire les IDE et IDN au Gabon ?
Avant d’aborder le bilan, il est important de clarifier la mission de l’ANPI. Celle-ci repose sur deux axes principaux : d’une part, l’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) et d’autre part, la promotion et le soutien des investissements nationaux.
La première a trait à la facilitation de l’arrivée des IDE au Gabon. Il s’agit d’un défi récurrent auquel de nombreux pays du continent sont confrontés et nous ne négligeons aucun détail à cet égard. La deuxième concerne l’accès à des informations économiques pertinentes et à la transmission des opportunités d’investissement dans notre pays. Le guichet unique a été mis en place pour répondre à ces attentes, en fournissant tous les renseignements nécessaires. Notre site web, particulièrement développé, facilite la circulation de ces informations que nous partageons également avec nos ambassades à l’étranger et celles des autres pays présentes sur notre territoire qui les diffusent auprès de leurs chambres de commerce. Ces dispositifs simplifient l’accès à l’information concernant les opportunités d’investissement.
Aujourd’hui, notre stratégie d’investissement repose sur trois axes principaux. Avant de les examiner, il est important de faire un bref retour en arrière. Depuis cinquante ans, le développement du Gabon a reposé principalement sur les ressources sédimentaires, telles que le pétrole et le gaz, qui continuent de représenter une part significative du PIB. Cependant, nous nous trouvons désormais confrontés à un essoufflement de ces ressources, ce qui nous incite à diversifier notre base de développement économique. L’une de nos priorités est d’exploiter les gisements miniers pour établir un nouveau modèle de croissance industrielle. Pour cela, diverses conditions préalables doivent être remplies, notamment la création ou la réhabilitation d’infrastructures. Annoncés par le chef de l’État, les projets phares, qui guident le développement du pays, soutiennent ces ambitions. Parmi eux figurent le chemin de fer reliant Bélinga, Boué, Lastoursville et Mayumba, le barrage de Boué et le port en eaux profondes de Mayumba.
La construction de ces trois infrastructures majeures permettra au Gabon de transporter entre 60 et 100 millions de tonnes de minerais, principalement du fer et du manganèse, ainsi que du bois.
EE : Diversification de l’économie et industrialisation sont les maîtres mots des objectifs. Sont-ils les sujets prioritaires dans vos négociations avec les IDE ? Pouvez-vous nous citer quelques exemples répondant à ces attentes ?
La notion de diversification de l’économie repose sur plusieurs prérequis et de nombreux pays africains se sont engagés dans cette démarche. Parmi les priorités essentielles, on retrouve le développement des infrastructures. Le gouvernement met donc un point d’honneur à accélérer des projets clés tels que le barrage, le chemin de fer et le port en eaux profondes. En l’absence de ces infrastructures, notamment le barrage de Boué, il n’y a pas d’énergie et donc pas d’industrie. De même, sans des voies ferrées significatives, le transport des produits transformés est compromis. Concernant le transport maritime, il est crucial de noter que le port d’Owendo ne peut pas supporter une surcharge importante. Sans un nouveau port, l’exportation de produits supplémentaires serait impossible.
EE : Quels sont les secteurs les plus prisés par les investisseurs nationaux ? Les nouvelles technologies ? L’agriculture ?
Il convient tout d’abord de mettre en lumière l’engagement significatif du secteur privé gabonais dans le développement des infrastructures. Nous constatons une forte volonté de participer à la construction de routes et de voies urbaines ainsi qu’à la réhabilitation d’établissements scolaires et hospitaliers. Cette dynamique est largement attribuable à l’ouverture réservée aux Gabonais pour des projets dont le montant ne dépasse pas 150 millions. Outre le BTP, les secteurs du numérique, de l’agroalimentaire et de l’industrie sont largement pris en considération.
EE : Quels sont les secteurs bénéficiant de régimes fiscaux avantageux ? Par exemple, lorsque vous délivrez une autorisation d’exercer au guichet unique de la zone de Nkok ?
En ce qui concerne les exonérations fiscales, la loi de finances prévoit des régimes d’investissement au nombre de trois. Premièrement, le régime des droits communs, inscrit dans le Code général des impôts, qui stipule que toute nouvelle entreprise créée bénéficie d’une période de trois ans d’exonération fiscale tout en étant soumise à l’obligation de déclaration. Le deuxième régime, dit régime spécifique, est encadré par les codes tels que le Code minier, forestier ou hydrocarbures. Le troisième régime est réservé aux investissements réalisés dans des ZIS, notamment la zone de Nkok. Ce dernier dispose d’avantages spécifiques en matière d’IS et de fiscalité à la porte accessible à la demande auprès l’autorité administrative de Nkok.
EE : Comment l’ANPI accompagne-t-elle les petites et moyennes entreprises (PME) locales dans leur croissance et leur accès au financement ?
L’ANPI dispose d’agents spécialisés qui fournissent des conseils de qualité aux promoteurs et porteurs de projets. Au sein de l’ANPI, nous proposons également un programme de formation intitulé « Gérez mieux votre entreprise » qui vise à renforcer les capacités des entrepreneurs. Ces sessions de formation s’adressent à divers secteurs, bien que les thèmes abordés soient communs, notamment la tenue de la comptabilité, l’élaboration de dossiers, la réponse à des appels d’offres ainsi que la déclaration et le respect des obligations administratives. En outre, nous les accompagnons dans l’accès aux financements en maintenant un dialogue constant avec des institutions bancaires, des structures de microfinance et d’autres partenaires pour les aider à structurer leurs dossiers.
EE : Monsieur Moandza Mboma, vous êtes fraichement élu président du Riafpi, le Réseau international des agences francophones de promotion des investissements, qui représente 22 pays, et ce pour un mandat de deux ans. Comment menez-vous de front ces deux postes à haute responsabilité ? Au niveau du Riafpi, quels sont vos objectifs ?
Effectivement, je suis le président des agences de promotion des investissements de l’espace francophone. À ce jour, 22 pays composent ce réseau dont le Vietnam, le Cambodge, le Royaume du Maroc, le Canada, Haïti, etc. La Francophonie compte 83 pays membres. La première de mes missions est d’élargir ce réseau. Pour ce faire, je peux m’appuyer sur la Francophonie qui est le premier contributeur du Riafpi. La seconde est d’œuvrer à la mise en place d’une académie des métiers de promotion des investissements. Après consultation, la décision a été prise et cette académie sera construite à Libreville. Ce genre d’institution universitaire n’existe pas. Il s’agit de solliciter des mentors en capacité de transférer des méthodologies des approches pour sensibiliser un investisseur potentiel, de l’accompagner dans sa démarche, de déterminer comment faciliter le dialogue public-privé, comment adopter le marketing pays, de créer des catalogues projets, etc. C’est une académie de l’excellence du domaine qui sera dirigée depuis le Gabon. Le troisième objectif est la création d’un panier de garanties. Beaucoup de nos membres ont des projets dans leur pays, mais n’ont pas accès aux financements pour les réaliser. Chaque membre sera alors en mesure d’informer son secteur privé de l’existence de ce fonds. Et enfin, un tel réseau nous permet de vérifier « l’ADN » des investisseurs et les actions professionnelles qu’ils ont réellement menées.
EE : Quels sont les critères principaux d’adhésion à ce réseau pour les pays ?
Les exigences sont simples : il faut être membre de la Francophonie et pouvoir se référer à une agence ou tout autre organisme chargé des questions de la promotion des investissements. Des frais annuels sont à verser à cette institution, ce qui donne accès à la délivrance de services qui justifient leur adhésion.
EE : Avez-vous des accords avec le FGIS ? Si oui lesquels ?
Bien entendu ! Nous collaborons étroitement avec le FGIS, avec la CDC et avec la chambre de commerce. Ces institutions, mises en place par l’État, jouent un rôle essentiel dans la facilitation des affaires au Gabon et dans la structuration de joint-ventures. Avec le FGIS, notre mission est précise : ils nous confient leur portefeuille de projets et nous en assurons la promotion en recherchant des partenaires potentiels. Une fois ces partenaires identifiés, nous les mettons en relation avec le FGIS et les discussions aboutissent à des accords mutuellement bénéfiques. C’est cet écosystème que nous animons, que nous structurons et gérons.
EE : Quels sont les résultats concrets à l’issue des forums Gabon-France et Gabon-Chine, et de la rencontre aux États-Unis au cours de laquelle six accords ont été signés. Merci de revenir sur chacun d’eux.
En matière de contrats privés négociés lors du forum Gabon-France, certains ont déjà été concrétisés : le contrat d’investissement signé entre l’État gabonais et le groupe Prometal pour l’aménagement d’une usine sidérurgique et métallurgique intégrée, la livraison de 4860 lampadaires de Novéa Énergies à destination de l’État et de la Comilog pour un montant de 2 335 206 920 F CFA, le contrat conclu entre AGL et BGFIBank pour la livraison, déjà entamée, d’équipements portuaires pour un montant de 19 mds de F CFA. Enfin, la construction (en cours) du contournement routier de Libreville de la route nationale 1 jusqu’à la zone portuaire d’Owendo, dite « Owendo Bypass », et le contrat conclu entre Mika Services et le groupe français NGE.
Par ailleurs, en matière de contrats concessionnels nécessitant un engagement financier sous forme de de garantie de la part de l’État, il y a la déclaration d’intention relative au projet de réhabilitation de la décharge de Mindoubé et le protocole d’entente relatif aux travaux de réhabilitation des voiries de Franceville phase III et de l’axe routier Bifoun-Lambaréné par Colas. Des dispositions ont été prises dans le cadre de la loi de finances 2025 et les Gabonais percevront les effets de ce contrat à partir de 2025-2026. Lors du forum Gabon-Chine, dans une perspective de rapprochement économique entre la République populaire de Chine et le Gabon, les points d’échanges stratégiques ont permis de mobiliser près de 4,317 mds de dollars US, dans le cadre de mémorandums d’entente signés sur des projets importants à financement concessif, pour une valeur de 360 millions de dollars et qui comprennent : le mémorandum d’entente avec Zhongning Mining Company Limited-Gabon (ZMC) portant sur l’exploitation du minerai de fer du Mont Mbilan pour 260 millions de dollars ; le mémorandum d’entente signé avec Shanghai Milestone Technology portant sur l’enrichissement des minerais à faible teneur de manganèse et de fer du Gabon, pour 100 millions de dollars ; et le protocole d’accord relatif à l’aménagement urbain du projet Libreville 2.
Enfin, dans le cadre de la table ronde organisée avec l’US Chamber Of Commerce présidée par le chef de l’État, une délégation composée d’une vingtaine d’hommes d’affaires américains s’est rendue au Gabon pour signer et concrétiser des accords déjà établis lors de la table ronde organisée par les chefs d’État le 1er octobre 2024. Au cours de cette visite, un accord a été finalisé entre l’investisseur Cybastion et le ministère l’Économie numérique.
Cet accord prévoit la digitalisation des processus de l’administration pour développer des services de e-gouvernement.
EE : Quelles sont les perspectives à l’orée de la Zlecaf ? Quel est votre positionnement vis-à-vis de la Zlecaf ? Est-ce un sujet qui incite les IDE à venir développer leurs activités au Gabon ? Selon vous, pourquoi la mise en place des textes n’est-elle pas encore opérationnelle au Gabon ?
La Zlecaf (zone de libre-échange continentale africaine) est une initiative qui vise à créer un marché africain de libre-échange. Son objectif principal repose sur le constat qu’à l’heure actuelle, l’Afrique importe la majorité de ses produits manufacturés depuis d’autres continents, avec des échanges intra-africains représentant moins de 10 % du volume total.
Ainsi l’ANPI-Gabon a présidé pendant une année l’ensemble des négociations du protocole sur les investissements de la Zlecaf pour faciliter les investissements, promouvoir la croissance et le développement inclusifs ainsi que le développement industriel, et renforcer la compétitivité des économies africaines afin de garantir la réalisation des objectifs plus larges de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de l’Agenda 2030 des Nations unies.
Au titre de président du comité dudit protocole, nous avions recommandé que les hauts fonctionnaires du Commerce adoptent le projet de modalités et de principes de négociation du protocole de la Zlecaf sur les investissements.
EE : Le mot de la fin ?
La vision du chef de l’État gabonais, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est claire en matière de développement de la République gabonaise. Elle s’articule autour de quatre piliers importants. Le premier d’entre eux porte sur la construction des infrastructures de compétitivité, le deuxième sur l’industrialisation du pays, le troisième sur l’agrobusiness et le quatrième sur un portefeuille de services, en particulier autour de l’écotourisme, du tourisme d’affaires et de la digitalisation.
Tout cela repose sur un socle solide axé sur l’amélioration du climat des affaires, surmonté par une toiture protectrice que sont le développement durable et la protection de l’environnement.
À ce titre, l’ANPI-Gabon, en qualité de conseil au gouvernement en matière de promotion des investissements et d’appui à l’entrepreneuriat, suivant les orientations de son ministère technique (ministère de l’Économie et des Participations), jouera sa partition dans la mise en œuvre et réalisation de ladite vision.
PLAN D’ACTIONS
Le nouveau plan d’action « ANPI-Dynamique 27 » s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route issue de la retraite stratégique de février 2023. Ce plan constitue la suite logique de l’ANPI-Prospérité 2023. Par conséquent, la vision stratégique de l’Agence demeure fermement fondée sur le triptyque dont les trois piliers sont :
La prospérité économique : faire de l’ANPI Gabon le levier de l’accélération de la transformation économique du Gabon ;
La prospérité sociale : mobiliser des ressources et des compétences pour faire de l’ANPI-Gabon un cadre de développement et d’épanouissement ;
La prospérité financière : consolider les ressources de l’Agence pour la conduire vers son équilibre structurel.
OBJECTIFS STRATÉGIQUES
Le présent « Plan ANPI-Dynamique 27 » vise à matérialiser la vision des autorités de la Transition qui est de relever le défi du développement socioéconomique et durable de notre pays par la mobilisation des ressources nationales et étrangères en faveur des investissements prioritaires. Dans cette optique, « ANPI-Dynamique 27 » c’est :
L’accélération du programme des réformes pour contribuer à l’amélioration significative de l’environnement des affaires ;
Le renforcement du business, notamment à travers la promotion des investissements et l’appui au secteur privé, dans l’optique, à terme, d’accroître de 5 % la captation des IDN et les IDE dans les secteurs prioritaires ;
La structuration de l’Agence pour la rendre plus performante et plus prospère.
AXES STRATÉGIQUES :
Le projet d’entreprise « ANPI-Dynamique 27 », la déclinaison et le chiffrage des actions prioritaires découlant de la retraite stratégique se déploient à travers quatre axes :
Axe réforme : dans ce domaine, l’action de l’ANPI-Gabon portera notamment sur l’élaboration, dans le cadre du HCI, des projets de textes d’application du projet de loi fixant le cadre de l’investissement en République gabonaise, après promulgation par le chef de l’État. Il s’agira également d’engager des initiatives de vulgarisation du nouveau référentiel de réformes de la Banque mondiale, le Business Ready ;
Axe business : principalement porté par le déploiement de la stratégie de substitution des importations et par le développement des activités à valeur ajoutée, dans le cadre de l’appui au secteur privé et aux autres administrations et institutions ;
Axe social : les actions à entreprendre visent principalement le développement du capital humain de l’Agence ;
Axe performance opérationnelle : vise à créer une cohérence globale dans la gestion de l’Agence.