La Cima est un exemple unique d’intégration de la régulation et de la supervision de l’industrie des assurances regroupant 14 pays membres signataires du « Traité Cima » du 10 juillet 1992. Le secteur des assurances enregistre un taux de croissance significatif de 8,5 % en 2021 et ce pourcentage ne peut que progresser à la lecture de la présente analyse et des quelques chiffres qui l’accompagnent.
Aujourd’hui, l’Afrique c’est 6 % de la population du globe, plus d’un milliard de personnes sur 30 millions de km2. Ce sont 30% des réserves mondiales de gaz, de pétrole et de minéraux, ainsi que 18 152 km de fleuves. Avec 6 500 millions de km2 de forêts, c’est le deuxième poumon de la planète !
Demain, en 2070, dans le monde, un jeune sur deux sera africain.
Revenons à la Cima qui réunit les pays membres suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad et Togo. Le continent compte 343 banques et environ 600 sociétés d’assurances.
Depuis sa création, la Cima s’est attelée à règlementer l’industrie de l’assurance en Afrique de l’Ouest et du Centre et guide les assureurs, réassureurs et intermédiaires d’assurance dans leur travail en s’appuyant sur la règlementation. Elle œuvre aussi et surtout à la coopération entre les différents États, à la création de structures communes, pour mettre en œuvre les orientations politiques.
Son siège est installé à Libreville depuis son origine.
Nous développerons le sujet dans notre édition de décembre. Monsieur Blaise Abel Ezo’o Engolo, secrétaire général de cette institution, sera à l’honneur du numéro 21 des Échos de l’Éco. Il répondra à toutes nos questions.
le 16 novembre 2022
CIMA, Marché d'assurance
Internet en Afrique
27 novembre 2023
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8 novembre 2023